Swirls (FR) + Tantric Club (FR)

Swirls

On dit, on dit pas. On dit, on dit pas… On dit… Oui, mais on dit quoi ? Les ex-Von Pariahs ? Les anciens membres des Von Pariahs ? On dit Swirls ou la nouvelle histoire d’un groupe d’amis qui ne voulaient surtout pas se quitter comme ça. D’autant plus que la fin des Von Pariahs, personne ne l’a payée en clash.

Alors rapidement et naturellement, Sam Sprent, Guillaume Cibard, Hugo Allard et Théo Radière, soit les Von Pariahs moins deux membres, remettent une pièce dans la machine. Sans objectif particulier en tête à l’exception de perpétuer le plaisir tout simple d’être toujours ensemble. 

Afin de ne pas être taxés de tourner en rond, de faire pareil mais en moins bien et plus réchauffé ; les quatre garçons pleins d’énergie décident de brouiller les cartes des instruments et de ne pas jouer à leur poste de prédilection. Avec toujours rien de précis en tête. Juste l’envie de voir où Swirls allait bien pouvoir les mener. Juste pour faire comme des ados bien décidés à monter un groupe de lycée et bien excités à l’idée de voir ce que ça pourrait donner. 

Il n’aura pas fallu attendre trop longtemps pour que les gars passent la seconde. D’ailleurs, Swirls n’a même pas eu le temps de passer la première qu’un morceau – Rain By Rungo – était déjà finalisé. Puis un deuxième, Red Kit White Cat. Puis un troisième, Know It All. Trois hymnes rock et brut comme autant de jours passés à répéter ensemble.

Car c’est à cet endroit-là, celui de la spontanéité post punk, celui du rock garage ouvert aux quatre vents, celui où tout est possible en deux-deux que tout se joue pour Swirls. 

En décembre 2023, tout se joue aussi à Rennes. C’est à Disco Casino, le studio d’enregistrement de Mitch Declerck, ami de longue date, que le groupe enregistre son premier album, Top of the line. Le tour de force est d’enregistrer ce dernier en seulement trois jours. Sans contraintes techniques, sans artifices et tout en live. Même la voix de Sam Sprent ! 

Top of the line sortira le 4 octobre 2024 sur À Tant Rêver du Roi et Howlin’ Banana Records. En 10 morceaux comme autant d’uppercuts impossibles à esquiver et ne formant qu’un grand tout, Swirls convoque des groupes comme Pavement, Parquet Courts, The Chats ou encore Eddy Current Suppression Ring dans un petit périmètre. 

Ce premier disque vous attrape par le col pour ne plus jamais vous lâcher du début à la fin et vous replonge, sans que cela ne soit prémédité, dans une ambiance nineties où, musicalement, rien n’était trafiqué et où tout se jouait dans la vraie vie. On dirait quoi aujourd’hui ? Sans filtre. Voilà, c’est ça. Swirls avance sans filtre et est prêt à tout envoyer valdinguer. D’ailleurs, en anglais, Swirls signifie tourbillons. On ne vous l’avait pas dit. Désormais, vous ne pourrez pas dire que vous n’étiez pas au courant.